Tout d'abord, le contraste ancien capitalisme bienfaiteur/nouveau capitalisme parasite est trop prononcé. Le capitalisme n'est pas devenu néfaste
du jour au lendemain. N'oublions pas l'exploitation des classes ouvrières dès 1850, le taylorisme au effets débilitants bien qu'il est apporté la science dans l'entreprise.
Mais c'est vrai que le capitalisme connaît un nouvel aspect depuis les crises pétrolières. Incapable de s'étendre davantage, les entreprises cherchent à augmenter les profits en faisant un régime drastique.
Il est clair qu'aujourd'hui nous connaissons enfin les limites du capitalisme. Comme tout système, il a d'abord montré ses qualités car il répondait à un besoin du moment mais au fil du temps il s'est perverti comme le communisme d'ailleurs qui est passé d'une utopie à une vulgaire dictature, rongé par les privilèges et la censure.
Par exemple:
Initialement formidable accélérateur de la recherche scientifique, il la freine, ne se concentrant que sur les applications et encore les investissements sont sacrifiés pour les dividendes. Générateur de chomâge ici, créant des esclaves des temps modrenes ailleurs, le capitalisme permet à la chine de s'envoler mais le tribut humain et écologique est lourd (bon les coco ont aussi bcq aidé à cela).
- Citation :
- La recherche du profit immédiat étant sa seule vocation, le capitalisme ne peut y renoncer, sauf à se condamner lui-même.
Oui, mais ça depuis le départ.
Pour moi, ce n'est pas le capitalisme qui est réellement en question mais ses acteurs. Aujourd'hui, le capitalisme permet de moins en moins de gérer les individus et les peuples. Les états sont devant le dilemme suivant: refuser le capitalisme et voir son PIB divisé par 10 ou se plier à la course à la précarité et à la mobilité.
Le capitalisme souffre aussi d'éléments qui lui sont contre nature: l'entente des grands chefs d'entreprise, la corruption, le déséquilibre des forces entre pays, entreprises/fournisseurs/actionnaires, le protectionisme choisi des pays occidentaux (on veut bien faire du capitalisme mais on aide le seul secteur où vous, pays pauvres, pourriez réussir dès le départ.
Pour Han: ça me rappelle un passage d'hypérion (si je me gourre pas) qui explique l'origine du technocentre: dans un environnement virtuel, existait des programmes autonomes. Puis des programmes parasites sont apparus (il avait besoin des programmes autonomes pour se reproduire, comme un vulgaire virus). Ces parasites ont fait une course à la simplicité et sont devenus de plus en plus archaïque pour pouvoir contaminer davantage d'autonomes. Les entreprises sont dans cette logique, diminuer leur infrastructures au maximum et prendre le contrôle d'autres boîtes.
Bon, voilà c'était une autre version pessimiste des choses, dsl Jolly c'est pas vraiment ce que tu attendais.
Mais c'est vrai que l'économie de marché est en grande partie responsable de nos richesses, que l'on puisse rouler en voiture, naviguer sur Internet (qui n'était qu'un réseau militaire avan qqn ait la bonne idée de se dire que l'on pourrait se faire du blé avec, oui c'est souvent le déclencheur, en l'ouvrant au monde).